Compte-rendu de l’Intervention de Jacqueline Puyravaud le 07 juin 2016

Un Observatoire pédagogique, pour quoi faire ?

Animatrice à l’Observatoire pédagogique depuis septembre 2003, elle recense, valorise et mutualise les projets réalisés dans les établissements privés de Bourgogne-France-Comté afin de permettre aux équipes pédagogiques de « ne pas repartir de zéro et de dynamiser leurs pratiques ».
C’est à l’initiative de Paul Malatre, lors des Assises de l’Enseignement catholique du 1 décembre 2001 à l’UNESCO que la volonté de créer un observatoire pédagogique est né. Pas imposé aux régions, on en compte actuellement quinze dans toute la France ; ils travaillent en réseaux. L’Observatoire pédagogique de Bourgogne-Franche-Comté est né en 2003.
Il dispose d’une certaine liberté d’action. « Nous sommes le poil à gratter, et ensuite tous les acteurs (initiateurs du projet, partenaires, élèves…) peuvent tout remettre en question. Notre rôle est de dynamiser les projets, d’apporter un regard extérieur. On dispose ensuite d’outils d’analyse, on essaie aussi d’entendre les parents, mais là c’est un peu plus compliqué. »
Chaque année, aux journées de l’Observatoire pédagogique une thématique de travail est proposée pour insuffler de nouvelles directions pour l’enseignement.  « Par exemple nous avons travaillé sur le numérique. Comment et pourquoi l’utiliser au sein des cours, les richesses qu’il peut apporter ou développer s’il est utilisé à bon escient. Comme on a appris à traverser une route, on traverse la route du numérique. Interdire le téléphone portable n’est pas une fin en soi. » Pour Jacqueline Puyravaud, laisser aux jeunes leur téléphone portable coûterait moins cher que de les équiper de tablettes numériques, à condition bien sûr d’inculquer aux jeunes les apprentissages, d’apporter la réflexion nécessaire à son utilisation durant les séances pédagogiques.
« Aujourd’hui les jeunes ont des choses à nous apprendre ; c’est un paradigme. Il faut que l’enseignant change sa posture. « L’élève connaît l’outil –le téléphone portable, Facebook,….- il va me l’apprendre et je suis là pour la réflexion. C’est un nouveau métier d’enseignant qui s’ouvre ».

Le thème de réflexion pour les journées de l’Observatoire pédagogique de Bourgogne du 22 mars 2017 a été « Réenchanter les relations parents-enseignants ».

Nous rencontrer

Elle est donc venue au lycée pour nous rencontrer, valoriser ce qui est fait dans notre établissement et réaliser des capsules vidéos, c’est-à-dire de courtes séances filmées dans les lesquelles elle interview des  membres de l’équipe pédagogique sur les projets déjà réalisés.
Avant tout elle précise « qu’il est tout à fait possible de contacter l’Observatoire pour, déjà se faire connaître et d’autre part se faire aider si besoin en est et au final mutualiser nos actions.
C’est ainsi que, tour à tour, elle a interviewé certains enseignants et PVS mardi 07 juin.

L’interview de Chantal Querrien

Chantal Querrien est professeur d’anglais au lycée.
« Il est urgent, primordial en langue de changer notre manière d’enseigner car on a de plus en plus de mal à faire travailler les élèves. Le concept traditionnel d’un enseignement passif est dépassé. Il faut rendre les élèves acteurs. C’est pourquoi j’ai revu ma manière d’enseigner, la pédagogie de projet est plus efficace. Elle permet de leur faire comprendre que la langue est un outil de communication et non plus un outil scolaire, une matière de plus à ingurgiter !
La stratégie interne de l’établissement est donc de faire bouger les élèves, de les faire partir à l’étranger en immersion professionnelle. Les BTSa et quelques élèves de Bac Pro partent, depuis deux ans maintenant, en stage en Irlande. Un étudiant de BTSa est même, à la suite de son stage, reparti deux mois en Erasmus pendant ses congés estivaux.
Autre axe de travail : faire venir « l’étranger » dans l’établissement avec des projets Etwinning. C’est une plate-forme de travail qui permet de collaborer à l’international. J’ai, cette année, conduit deux projets Etwinning.
Le premier, avec la classe de 1° TCVA : « Show me your nature », en partenariat avec un lycée estonien. Le but était de faire découvrir mutuellement son environnement naturel et notamment ses parcs nationaux avec leur programme de protection.
Dans un premier temps, par groupe de travail, les élèves ont effectué des recherches documentaires au Cdi. Ils ont ensuite, sur un mur collaboratif virtuel franco-estonien, un Padlet, exprimé leurs idées.
Ils ont également, à l ‘aide d’autres outils numériques, Kizoa, Prezi ou Powerpoint, présenté leur classe, leur établissement, leur région et se sont présentés en anglais, langue commune entre les deux pays pour échanger.
Dans un deuxième temps, ils ont donc présenté le parc naturel de leur choix, toujours avec des outils virtuels.
Les travaux visuels ont été mis en commun sur le Web. Pour renforcer les contacts et surtout pour que les élèves s’expriment à l’oral en anglais, on a tenté à deux reprises une vidéo conférence sur Skype. Mais là c’est la technique qui a été défaillante. On ne s’entendait pas ! Du coup pour les élèves ce n’était pas très aisé comme exercice puisque c’est à l’aide d’écriteaux qu’ils ont communiqué.
Je reste cependant mitigée au niveau de la communication car le travail a surtout été effectué à l’écrit. C’est lors de l’évaluation orale, dans le cadre d’un CCF, qu’il leur a été possible de communiquer verbalement. »
Le deuxième projet se déroule sur deux ans en collaboration avec huit pays différents. La première année (celle qui vient de s’écouler) a été un travail d’enseignants : mettre en place une banque de données sur la protection environnementale et plus précisément animale, en lien avec nos filières. La deuxième année (celle à venir) verra la mise en œuvre de travaux d’élèves a partir des documents pédagogiques.

A la question de Jacqueline Puyravaud sur les bénéfices de tels projets, Chantal Querrien explique que « ces travaux, le séjour à l’étranger sont surtout bénéfiques pour les plus faibles.
Le travail collaboratif en ligne a permis aux plus faibles d’intégrer des groupes, ainsi ils faisaient eux aussi partie du projet. Cela leur a aussi permis d’être plus actifs.
Quant à ceux qui sont partis en Irlande, ils ont pris conscience qu’ils n’étaient pas « nuls, qu’ils arrivaient  un peu à communiquer même si les débuts étaient parfois un peu difficiles. Ce stage en entreprise en Irlande est normalement imposé aux étudiants. Il fait partie de leur cursus. Par contre chaque année on a deux ou trois étudiants qui ne partent pas. Le but étant ne pas les « torturer », de ne pas les rendre malades, ils font leur stage en France ; certains ont peur des transports, de l’étranger, de partir loin de leur famille. Il faut que cela reste du plaisir.
J’ai des messages d’anciens étudiants qui disent « on ne vous remerciera jamais assez, cette expérience professionnelle a été un plus pour mon CV, un point d’entrée pour un poste de travail ». Certains, à la suite de ce premier séjour à l’étranger, sont repartis seuls voyager ».

L’interview de Sandrine Silly

Sandrine Silly est PVS (Personnel de la Vie scolaire) et coordinatrice Vie scolaire de jour au lycée.
« Ici, tout le monde s’intéresse à tout le monde. On est à l’écoute des élèves, on leur donne un cadre. L’écoute, c’est notre point fort. On est beaucoup là pour les élèves et ce qui est important c’est qu’ils se sentent bien à l’internat.
Beaucoup d’élèves ne sont pas bien dans leur peau. Selon la gravité des faits, soit on traite directement avec le jeune de son problème, soit on en réfère à notre hiérarchie.
Il m’est arrivé, par exemple, qu’une jeune fille me demande de l’aide pour renouer le contact avec sa maman qu’elle ne voyait plus. Je ne savais pas quoi faire pour l’aider. Je me suis orientée vers les réseaux sociaux et elle a retrouvé sa maman. Elle sait maintenant où elle est, mais son père bloque les contacts. Elle a écrit une lettre à sa maman, mais comme elle n’a pas son adresse, ni son numéro de téléphone, la lettre n’a pas encore été envoyée ».
Une question taraude alors Jacqueline Puyravaud : « Dans l’enseignement agricole vous êtes aussi éducateur ? »
« Oui, on aide aux devoirs, mais surtout on accompagne l’élève, on veille au bien-être du jeune, car beaucoup, je le répète, ne sont pas bien dans leur peau. Ils pensent qu’on va tout résoudre ! Les contacts sont faciles parce qu’ici on se connaît bien. On n’arrive à savoir quand un élève ne va pas bien. Tous sont importants. »
Jacqueline Puyravaud s’interroge maintenant sur ce qui est mis en place pour que les élèves se sentent bien au lycée.
« On met, régulièrement en place des projets, comme celui en ce moment. » C’était le jour de la journée handisport durant laquelle les élèves se mettaient à la place de personnes handicapées. « Notre fonction est aussi de proposer aux élèves es actions de prévention, pas seulement de les surveiller. Aujourd’hui c’est l’association handisport de Nevers (CDH 58) qui intervient. Elle est à l’initiative de Luc Ajoux, PVS au lycée depuis févier, sourd et muet de naissance. Ce n’était pas évident pour lui au début. Mais maintenant il fait le même travail que nous.
Aujourd’hui on voulait faire découvrir aux élèves que les gens handicapés moteurs, physiques sensoriels vivent presque comme nous au quotidien. C’est un moyen de faire vivre le handicap. On a choisi de faire participer les 4° et les 3° car ce sont les plus jeunes de l’établissement et ils ne se rendent pas toujours compte que ce n’est pas évident tous les jours de vivre avec un handicap. »

Jacqueline Puyravaud s’interroge sur le fait que les enseignants ne « rouspètent pas trop car vous leur prenez des heures de cours »
« Les activités sont prévues longtemps à l’avance. La journée est banalisée. Et puis les profs font eux aussi des projets, ça fait partie de leur enseignement. Donc ils comprennent. »

J.P : « Vous avez d’autres projets ? »
« Oui, on a fait une marche de 8 kms pour ELA le 15 octobre. Tous les élèves de la 4° au BTS, ainsi que les enseignants ont participé à la marche. On a fait juste avant un lâcher de ballons. Mais faire sortir plus de deux cents élèves du lycée ce n’est pas simple ; on ne peut pas faire n’importe quoi, il faut prévenir la gendarmerie, par exemple.
On a aussi participé au Théléthon pendant une semaine. Les élèves ont vendu des peluches, on a même été au marché de Varzy avec un autre groupe d’élèves qui eux vendaient des sapins de Noël pour financer leur voyage en Guyane.
On a organisé une soirée projection vidéo en faisant payer l’entrée et les pop corn. L’argent récolté était pour le Téléthon.
Il y a des années où, durant la participation au Téléthon, on a fait des marches, des courses, du VTT sous la neige !
Les élèves aiment bien car, non seulement ils « sautent » les cours, mais surtout ils sont ensemble. Ils sont en général demandeurs de ce genre d’activité et ils sont réceptifs, sur le moment, au message, aux conséquences positives de ces actions. Mais pour que cela soit efficace, qu’ils comprennent l’enjeu de l’action, il faut un laps de temps réduit entre l’annonce de l’activité et sa réalisation. Sinon ils ne savent plus trop pourquoi ils font ça.
On fait aussi des actions de prévention autour des réseaux sociaux avec la gendarmerie de Varzy pour les 4° – 3°. Souvent c’est à l’extérieur du lycée, le week-end qu’ils sont victimes de harcèlement sur le Web. Et ils reviennent avec ça le lundi, photos à l’appui, messages vulgaires, méchants. »

J.P : Pourquoi cela a-t-il surtout lieu le week-end, d’après vous ?
Au lycée, en cours ils déposent leur portable sur le bureau de l’enseignant. Ils ont droit de le prendre aux récréations et le soir, à l’internat tous les portables sont ramassés car certains peuvent y passer la nuit dessus. Ils s’envoient des messages d’insultes, c’est compliqué à gérer. Ils ne se rendent pas compte. Ca finit toujours mal. Ils nous montrent, on est face à l’écran et on se dit « bon » ! C’est usant, on discute, mais c’est notre métier. On répète, on ne se décourage pas. On intervient aussi dans les classes, pendant l’étude, le directeur intervient aussi. La prévention avec la gendarmerie on sait qu’on doit le refaire l’an prochain. »

J-P : Vous sentez une évolution positive ou non ?
A l’heure d’aujourd’hui, il n’y a pas d’évolution. Ce sont beaucoup les filles, c’est récurrent. Qu’elles aient 13 ou 20 ans. Elles s’insultent. Ils sont tous amis sur Facebook alors qu’ils ne se parlent jamais au lycée.

J-P : Vous avez d’autres projets ?
Avec les trois classes de 2nde ont fait intervenir des gendarmes, des assureurs, des associations de victimes aux accidents dans le cadre de la sécurité routière. Les actions de prévention sont obligatoires pour les classes de 2nde.

J-P : Vous travaillez seule pour mener ces activités ?

On travaille en collaboration avec l’équipe de PVS de nuit et les enseignants. L’information circule bien dans le lycée entre nous. On a aussi Pronote, le logiciel de gestion du lycée. Et surtout on discute beaucoup entre collègues ; notamment sur les cas d’élèves. La vie scolaire participe au conseil de classe. C’est important parce qu’un élève ne se comporte pas de la même façon en classe et en dehors des cours. Les élèves savent que l’on travaille en équipe, que tout ce sait, c’est important.
On s’entend très bien avec nos collègues de nuit, c’est notre force. On fonctionne avec un cahier journalier ; tout est noté : si un élève est malade, pas bien, s’il part, s’il a pleuré la nuit…, on garde une trace. Ca prend un peu de temps, mais c’est une habitude ; ça fait longtemps qu’on le fait.

J-P : A quel moment communiquez-vous avec vos collègues de nuit ?
On se voit le soir ; on fait des journées de 8H00 à 19h00. Il y a onze classes en étude le soir, donc il faut du personnel, on se les partage entre PVS de jour et de nuit. Une fois par semaine on a une réunion d’une heure entre nous où on fait le point. On établit s’il faut mettre une sanction ou pas. Car ce sont des jeunes qui parfois dérapent. Les enseignants mettent des sanctions pour le travail, nous c’est pour le comportement. Ce sont souvent les 4° – 3° qui sont punis, forcément ils sont plus vivants.
La coordination entre les personnels est importante pour moi. On travaille tous dans le même sens. On ne lâche pas les élèves. Ils le demandent quelque part.
Si les élèves se sentent bien, c’est notre force.

L’interview de Sylvain Boulay

J-P. : Pouvez-vous nous parler du voyage en Guyane ?  Pourquoi un voyage en Guyane ?
Au départ c’est parce que je connaissais un peu par le biais de voyages professionnels ou personnels. Il s’avère que le projet correspondait tout à fait à la classe de 1°AP, tout comme à celle des TCVA il y a quatre ans. Certains points du référentiel ont pu être abordés lors de ce genre de voyage. Au-delà des aspects pédagogiques et éducatifs ce voyage a permis d’enrichir les jeunes sur le plan humain.
L’un des objectifs de ce voyage était de créer du lien, de faire bénéficier les élèves d’une expérience originale et de développer le partenariat ave le groupe scolaire Cécile Cheviet de Saint-Laurent-du-Maroni, établissement du réseau CNEAP. C’était pour l’établissement guyanais la première fois qu’il échangeait avec un lycée de métropole. C’est une pratique assez rare en Guyane, qui n’a laissé personne indifférent.
Sylvain Boulay termine en présentant le diaporama et répond à l’insatiable questionnaire de Jacqueline Puyravaud en livrant des anecdotes de voyage qu’il vous livrera sans conteste si vous lui demandez.

L’interview de Sandryne Lauverjon

J-P : Parlez-moi de votre association humanitaire
Le projet de fonder l’association Maboko Na Maboko (Main dans la Main) est né en 2003 grâce à Sœur Yvette de la Congrégation de Sibut. On donnait des vêtements et on apportait des outils pour des élèves d’une école de Centrafrique. On n’envoyait pas de nourriture car ce sont des denrées périssables. On a même arrêté d’envoyer du matériel car le voyage des containers est long et périlleux, ils ont été pillés. Donc depuis quelques années on envoie de l’argent. Il permet d’apporter un repas par jour aux élèves de l’école de Sibut et d’acheter des fournitures scolaires.
On mène deux opérations bol de riz dans l’année. Ca nous rapporte environ 1000 €. En général, ça se passe bien. Elèves et enseignants participent. On fait ça le vendredi, car les cours terminent à 14h30.
Sœur Myriam, qui œuvre depuis plus de vingt ans en Centrafrique, vient de temps en temps au lycée pour parler aux élèves du pays, de la vie des sœurs et de leur rôle avec les enfants.
Le problème c’est qu’aujourd’hui nous ne sommes plus que trois dans l’association. Plus personne ne veut s’investir. Au départ, un élève aidé d’un enseignant occupait un poste à responsabilité au sein de l’association (trésorier, secrétaire…). Mais c’est fini.

L’interview de Valérie Oville

J-P. : Parlez-nous des séances de LSF (Langue des Signes Française)que vous dispensez auprès des élèves de 2nde
Les élèves bénéficient de la LSF et de la culture sourde. C’est un plus pour leur évolution de carrière. Ce n’est qu’une initiation. Il faudra ensuite qu’ils suivent une formation intensive s’ils veulent maîtriser la langue des signes.
Avec l’initiation ils sont capables d’entretenir un petit échange avec une personne sourde et avec les cours de culture sourde de savoir quel réflexe avoir quand une personne ne leur répond pas, comment on entre en communication avec elle, comment on sait qu’elle pratique la lecture labiale.

L’interview de Françoise Chaussard

J-P. : Pouvez-vous expliquer comment est né le projet « des ruches au lycée » ?
C’est sous l’impulsion d’un ancien élève, Adrien Ferry qui faisait de l’apiculture à titre personnel que l’idée est née. Le projet a été mis en place en 2010 avec la classe de 2nde TCVA.
Il a fallu trouver un partenaire. Le syndicat des apiculteurs de la Nièvre avec à sa tête Jean-Michel Goettelman a répondu à notre demande. Il a fallu également trouver un financement pour l’achat du matériel (tenue vestimentaire adaptée, ruches…), monter un dossier auprès du Conseil régional de Bourgogne…
La récolte se fait ponctuellement au gré des saisons par les élèves avec l’aide précieuse de Jean-Michel Goettelman. Les bénéfices de la vente sont reversés à l’association Maboko Na Maboko.

L’interview de Corinne Houssin, Véronique Balveure et Fabien Marlot, PVS de nuit

J-P. : Pouvez-vous nous parler des animations que vous mettez en place pour faire vivre l’internat ?
Nous calons des animations en début d’année, à la veille de chaque vacances et en fin d’année le but est d’apporter un côté ludique. Il nous semble important de proposer des animations récréatives car les élèves passent beaucoup de temps chez nous, parfois même plus de temps au lycée que chez eux. On essaie donc de recréer un univers familial le temps d’une soirée.
Cela permet aussi de « casser » le rythme, les horaires. C’est également pour eux le moyen de lâcher la pression. Ils en ont besoin.
Dans l’ensemble cela se passe bien. Il y a une bonne cohésion d’équipe, une bonne entente et de l’entraide entre les différents membres du personnel.